Notre Dame de l'Europe, chapelle du village détruit de Fleury devant Douaumont
Notre Dame de l'Europe, chapelle du village détruit de Fleury devant Douaumont

Cette page est actuellement en cours de création. En attendant sa complète mise en ligne, vous pouvez trouver quelques informations culturelles sur les sites internet suivants:

 

Pour découvrir l'histoire tumultueuse de la ville de Verdun, cité frontière au destin européen, consultez le site internet de la Ville de Verdun. La bibliothèque municpale conserve un fonds très impressionnant d'affiches de la Première Guerre Mondiale ainsi que les écrits de l'Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun.

 

 

 

 

  Pour préparer votre visite à Verdun et ses environs, voici les liens des offices de tourisme concernés par le patrimoine militaire 14-18:

Office de Tourisme de Verdun

Office de Tourisme de Bras sur Meuse

Office de Tourisme de Saint Mihiel

Office de Tourisme de Clermont en Argonne

un site d'informations et d'actualités relatifs aux champs de bataille de la Meuse, de France et d'Europe: celui de la Mission Histoire

 

Vers les sites historiques :

Citadelle souterraine de Verdun

Mémorial de Verdun

Ossuaire de Douaumont

Forts de Vaux et de Douaumont

 

Neuf villages furent détruits par les bombardements français et allemands lors de cette terrible bataille.

Fleury devant Douaumont

Douaumont

Bezonvaux

Ornes

Louvemont

Haumont

Cumières

Vaux

Beaumont

Chacun possède une chapelle du souvenir et se voit attribuer un maire en commission préfecorale.Celui-ci gère l'état-civil de sa commune et les sentiers communaux.

 

Située à quelques hectomètres de l'Ossuaire de Douaumont, au Bois Morchée, elle est le premier monument commémoratif à être construit sur le champ de bataille après la Première Guerre Mondiale. La Tranchée des Baionnettes abrite le repos de 7 soldats inconnus (ils étaient 21 en 1916, on est parvenu à  en identifier 14 qui sont désormais inhumés à l'Ossuaire de Douaumont) décédés lors d'une offensive visant la ferme et le ravin de Thiaumont le 12 juin 1916. La légende raconte que ces soldats furent ensevelis vivants, baionnettes en main par une coulée de terre déclenchée par un obus. Les anciens combattants ont démenti cette version après guerre. Pour en savoir plus, visitez le site Chemins de mémoire.

 

 

 

 

Les associations amies de l'Asso Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun

Le département de la Meuse ayant beaucoup souffert lors de la Première Guerre Mondiale, il est un peu le fer de lance de la transmission de la mémoire. De nombreuses associations culturelles et/ou patriotiques s'activent en ce sens.

 

La Préfecture du département a mis en ligne un annuaire des associations patriotiques que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Des associations culturelles s'engagent également pour l'histoire et le maintien de la mémoire. C'est le cas de 14-18 Meuse qui propose régulièrement des expositions au Centre Mondial de la Paix de Verdun ou bien du Comité de la Voie Sacrée et de la Voie de la Liberté (devise :"se souvenir dans l'effort") qui organise des marches du souvenir, des courses à pied. Cette association parraine le transfert de la flamme sacrée de Paris à Verdun fin octobre-début novembre.

 

 

Bezonvaux, village détruit

Le 21 février 1916, l'armée allemande déclenche son offensive sur Verdun. L'opération "Jugement" a pour but de "saigner à blanc" l'armée française à Verdun, de l'épuiser sur un territoire maintes fois disputées par ces deux puissances et de réussir la "percée" vers Paris.

 

Les meusiens habitant la zone entre le bois des Caures et la ville de Verdun (25km) sont évacués. La bataille d'artillerie a commencé et l'intensité des bombardements ne faiblira pas avant le mois de décembre 1916. En 1919, lorsque les habitants retrouvent leur village respectif, c'est la désolation. Detruits, anéantis, troués par les obus, jonchés par les ossements des soldats, recouverts de boue, le territoire est inhabitable et dangereux.

 

En 1919, un périmètre de 25km² est classé "zone rouge".Il existait également des zones vertes et jaunes. Il s'agit d'une classification mise au point par le ministère des Régions Libérées qui concerne les secteurs endommagés pendant la Première Guerre Mondiale. La zone rouge concerne les secteurs englobant les principales lignes de front du conflit.

 

Pour préserver la mémoire de ces villages, ceux-ci disposent chacun d'un maire et de deux adjoints, nommés par le Préfet de la Meuse.

 

Découvrez l'histoire du village de Bezonvaux raconté par son maire, Jean Laparra, auteur du site internet Bezonvaux, une commune pas comme les autres. Le village vit sa mémoire grâce au travail pédagogique de ce maire passionné. Un "chemin de mémoire" y a été aménagé, présentant la vie du village avant le conflit. Article en ligne du JDD.